Gladys Liez découvre la dinanderie grâce à un stage dans l'atelier de l'artisan d'art Frédéric Barnley, professeur à l'Ecole nationale supérieure des arts appliqués Olivier de Serre et élève de Serge Mouille.

Elle décide alors de se reconvertir et devient, pendant deux ans, son élève, apprenant à ses côtés la frappe et le modelage du métal. Elle complète son apprentissage par une formation proposée par l’Institut national des métiers d’art (INMA).

Elle réédite et façonne les luminaires du célèbre designer et dinandier français Serge Mouille et met également son savoir-faire au service de la maison Chéret, spécialisée dans l’art liturgique.

La dinanderie est l’art de battre une feuille de métal à froid à l’aide d’un marteau, pour lui donner forme et créer un objet, une sculpture, et ce, sans soudure. Cette technique a toujours fasciné Gladys parce qu’il faut énormément d’énergie et beaucoup de patience pour façonner, à partir d’une simple feuille de métal une oeuvre aboutie, équilibrée et légère.

Dans son atelier, elle développe aujourd’hui ses propres créations; des oeuvres aux lignes sobres en laiton, acier, cuivre ou aluminium.

Une fois sa pièce mise en forme, Gladys Liez joue sur les effets de matières en imprimant sur la surface une texture, un travail de gravure inspiré de la nature. Enfin, elle entreprend un long processus de patine à l’aide de différentes techniques dont elle a le secret.

Faussement usées, rongées, vieillies, les créations de Gladys Liez marient la grâce des vestiges archéologiques au design le plus moderniste.

Gladys Liez réalise également des sculptures en acier.

En 2009, elle reçoit le prix Liliane Bettencourt pour « l’intelligence de la main », récompensant l’intégralité de son travail.

En 2013, elle reçoit le 1er prix régional des ateliers d’art de France avec son vase boule « Voluptueuse ».

En 2021, Gladys Liez est nommée au grade de chevalier de l'ordre des arts et des Lettres.

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